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Envie d’en savoir davantage sur l’évolution d’autofinancement des entreprises en France ? Si oui, cette documentation est faite pour vous. Découvrez ici, tout l’essentiel à savoir à propos de la politique de l’autofinancement des entreprises en France.
D’un État banquier à une économie d’endettement
Après la Seconde Guerre mondiale, le but était de participer au financement de la reconstruction et de faire redémarrer l’économie française. Ainsi, la pensée keynésienne étant au sommet a conduit de manière naturelle l’État à travailler à cette tâche. Cependant, arrivée au milieu des années 1960, toujours dans le concept de la reconstruction européenne, cette intervention est remise en doute. À ce moment, l’on note, la diversité des interventions de l’État dans le financement, et un désengagement de l’État au profit des banques.
La volonté de l’État de libéraliser les financements de marché
L’on note dans les années 1980, une sorte de libéralisation de même que l’augmentation de la concurrence en matière de financement mis en place par l’État. Il fonctionne de manière à modifier tout en profondeur le système de financement de l’économie française. Ce dernier met en évidence les financements de marché tout en libéralisant les marchés capitaux. L’État se lave également les mains en ce qui concerne la politique monétaire. C’est à ce niveau que l’activité traditionnelle des intermédiaires financiers meurt pour donner naissance à un nouveau modèle d’intermédiation.
Le désengagement de l’État et l’instabilité depuis les années 1990
Si l’on se réfère au contexte de ralentissement de la croissance, de l’ouverture de l’économie française et de l’indépendance de la banque de France, les années 1990 ont été dédiées au désengagement de l’État en matière du financement de l’économie. En éternisant les actions mises en œuvre tout au long de la moitié des années 1980, l’État a mis l’accent sur la libéralisation des différents circuits de financement. Cependant, la libéralisation pour laquelle a opté l’État dans les années 1980 n’a pas mené au développement des marchés d’émission destinée aux entreprises. Par ailleurs, l’activité de crédit connaît le même rythme de croissance.